Mise au point

Le 30 janvier dernier, des individus n’ont pas réussi à sortir des enfants du territoire Haïtien. Cependant certains en profitent pour propager des rumeurs de trafic d’enfants, alors que l’échec de cette tentative démontre au contraire que, pour qu’un enfant franchisse une frontière, il doit être muni des papiers nécessaires.

Qu’en est-il en ce qui concerne l’adoption d’enfants Haïtiens par des ressortissants français ?

Pour qu’un enfant puisse entrer en France une fois les démarches locales effectuées, il  lui faut un VISA délivré par le Consulat de France.

Le CONTRÔLE du Consulat avant l’obtention d’un visa obéit à des règles strictes de vérification de l’agrément des adoptants, de l’identité de l’enfant, de l’acte d’abandon par devant un officier ministériel, du jugement dûment homologué par un tribunal, etc… Bien entendu, les pièces produites doivent être originales.

Le tout après approbation du SAI, Service de l’Adoption Internationale (Ministère des Affaires Etrangères à Paris) qui donne son feu vert.

En cas de doute ou de manque dans les preuves de garde juridiques de l’enfant, le refus est inéluctable.

Sans visa, impossible de sortir du pays et impossible de rentrer en France.
Dans le cadre des récentes évacuations, le SAI a délivré un sauf-conduit aux enfants n’ayant pas encore obtenu de visa avant le séisme.

Il n’y a absolument rien de commun entre la démarche légale des adoptants en Haïti, et le rapt d’enfants effectué par ces quelques individus.