Sur le site de l’AFA en décembre : « Une mission de l’AFA au Vietnam est prévue du 5 au 17 décembre. Ses objectifs : travail avec les représentants locaux, rencontres avec les autorités locales compétentes et prospection de nouveaux orphelinats. »
Sur le site de l’AFA en janvier, la seule modification concernant le Vietnam porte sur les conditions relatives aux adoptants
» 1- Conditions relatives aux adoptants
(…) disposer d’un agrément du conseil général et d’un avis favorable sans recours des évaluations sociale et psychologique. (…) »..
Traduction : ne seront plus acceptés par l’AFA les agréments ayant été delivrés après un recours; autrement dit, lorsque le projet a été muri, remodelé voire transformé (ce qui montre la bonne volonté des postulants, a priori), il ne sera plus accepté.
D’après une étude de Catherine Villeneuve-Gokalp (INED) les motifs les plus souvent invoqués lors d’un refus d’agrément sont, «une perception insuffisante de la spécificité de l’enfant adopté», l’immaturité du projet jugé, «une attente différente entre les deux conjoints » ou encore l’absence de « deuil de l’enfant biologique». Si l’on prend ce dernier critère, on perçoit aisément qu’il est, par nature, évolutif : le deuil de l’enfant biologique peut ne pas être fait au moment où les démarches en vue de l’obtention de l’agrément sont engagées, puis, quelque temps plus tard, grâce au travail mené avec les personnels en charge d’accompagner les postulants, la personne ou le couple peut avoir grandement avancé dans cette voie. Dans un premier temps, l’agrément sera donc refusé puis accordé dans un second temps… rien donc que de très « banal » : les adoptants ont construit leur chemin, les travailleurs sociaux les ont accompagnés… … mais leur dossier ne sera pas accepté par l’AFA pour le Vietnam…
Jusqu’à preuve du contraire, il ne s’agit pas d’un critère vietnamien…
D’après une étude de Catherine Villeneuve-Gokalp (INED) les motifs les plus souvent invoqués lors d’un refus d’agrément sont, «une perception insuffisante de la spécificité de l’enfant adopté», l’immaturité du projet jugé, «une attente différente entre les deux conjoints » ou encore l’absence de « deuil de l’enfant biologique». Si l’on prend ce dernier critère, on perçoit aisément qu’il est, par nature, évolutif : le deuil de l’enfant biologique peut ne pas être fait au moment où les démarches en vue de l’obtention de l’agrément sont engagées, puis, quelque temps plus tard, grâce au travail mené avec les personnels en charge d’accompagner les postulants, la personne ou le couple peut avoir grandement avancé dans cette voie. Dans un premier temps, l’agrément sera donc refusé puis accordé dans un second temps… rien donc que de très « banal » : les adoptants ont construit leur chemin, les travailleurs sociaux les ont accompagnés… … mais leur dossier ne sera pas accepté par l’AFA pour le Vietnam…
Jusqu’à preuve du contraire, il ne s’agit pas d’un critère vietnamien…