Le 19 novembre, le bureau du conseil d’administration de l’Agence Française de l’Adoption (AFA) va se réunir pour désigner son prochain directeur. Il est très probable que la candidature de L. de Choiseul sera de nouveau proposée et qu’elle sera reconduite dans sa fonction pour trois ans, tout comme Y. Nicolin dans celle de président du conseil d’administration.
A tous les adoptants qui espéraient un changement de politique au sein de cette structure, l’annonce fait froid dans le dos. Plus que jamais contestée pour ses méthodes parce que privilégiant systématiquement la politique de la non-information, voire de la désinformation, vertement critiquée par le rapport Colombani, l’AFA, il ne faut pas en douter, avec la même direction, va continuer à fonctionner sur les mêmes bases, avec les mêmes orientations. Et l’on voudrait nous faire croire à un pilotage de l’adoption internationale en France…
Le fonctionnement de l’AFA par rapport aux autorités de tutelle
Le rapport rédigé par la mission dirigée par J-M. Colombani pointait d’importants dysfonctionnements de l’AFA. Ce rapport a été remis au président de la République en mars 2008, il a été salué par tous les acteurs de l’adoption pour sa grande rigueur méthodologique et la finesse de son analyse.
Il soulignait en particulier le plan d’action de l’AFA défini au « fil de l’eau » sans contrôle des autorités de tutelle. Les choix, les priorités d’implantation dans tel ou tel pays, la politique générale du GIP AFA ne sont discutés nulle part, pas même au sein de son conseil d’administration.
De ce fait, les autorités de tutelle n’ont qu’une « très courte vue » de l’action de l’AFA (1), laquelle, par exemple, s’est permis d’inventer des « quotas » pour des pays qui n’en avaient pas fait la demande (2).
Dans les média, le président de l’AFA banalise la pratique des « enveloppes » remises directement par les adoptants aux «correspondants» dans certains pays. Ce fait a été dénoncé par notre association (3) puis par EFA.
Ces pratiques sont non seulement contraires aux principes de la Convention de La Haye de 1993 sur l’adoption internationale mais elles sont également illégales dans les pays d’origine ! L’AFA demande donc aux adoptants (car le «don» n’est pas laissé au libre choix des familles, les sommes sont clairement indiquées aux adoptants dans les documents que ceux-ci reçoivent de l’AFA) d’assumer des actes en contradiction avec la réglementation internationale et/ou celle du pays d’origine de leurs enfants.
Pourtant des liens étroits existent entre les autorités de tutelle en question (ACAI, ministères) et la structure AFA : des représentants de ces différentes instances siègent au conseil d’administration. La présidente de l’Autorité Centrale est même membre du bureau de ce conseil (c’est le bureau qui propose la nomination du Directeur). Comment dans ce contexte comprendre le renouvellement de la direction de l’AFA ? Face aux critiques du rapport Colombani, les « acteurs » de l’adoption resserrent les rangs ? Quelle sera dans ce contexte la marge de manœuvre de l’ambassadeur de l’adoption, chargé de « l’élaboration d’une stratégie concertée pour l’adoption internationale » ?
Dans les mois qui viennent une modification des statuts de l’AFA est envisagée afin de lui permettre de financer des «micro-projets humanitaires» dans les pays d’origine. Selon une dépêche AFP : «L’Agence Française de l’Adoption (AFA), comme elle le souhaitait, se verra dotée de la capacité juridique à financer des projets de coopération humanitaire, ce qui la placera dans la même situation que les OAA (42 organismes privés autorisés pour l’adoption)». Cette possibilité nouvelle de financement d’actions en direction des pays d’origine rend d’autant plus nécessaire un contrôle rigoureux des actions de l’AFA, surtout lorsqu’on se réfère aux pratiques en la matière de cette agence (voir ci-dessus). Le rapport de J-M Colombani proposait que ces actions soient définies, autant pour les OAA que pour l’AFA, par l’Autorité Centrale en concertation avec les ministères concernés (4). Cela fera-t-il l’objet d’un des points de la convention d’objectifs qui doit être passée entre l’Autorité Centrale et l’AFA ?
Le fonctionnement de l’AFA par rapport aux associations
La politique de l’AFA est élaborée (sic) sans concertation avec les usagers du GIP. Les associations d’adoptés n’ont pas non plus voix au chapitre. Cette situation est dénoncée depuis l’origine par les associations auxquelles n’a été dévolu qu’un strapontin (le « comité de suivi »). Pourtant elles sont directement en prise avec le terrain au travers des actions qu’elles mènent dans les pays d’origine (cas des APPO).
Si réforme des statuts de l’AFA il doit y avoir, c’est sur ce point précis que doivent porter les modifications : permettre à ceux qui sont directement en prise avec la problématique de l’adoption d’être représentés dans la structure AFA.
Le fonctionnement de l’AFA par rapport aux usagers : la politique de la non information
Coeur Adoption dénonce depuis deux ans le manque d’informations données aux usagers. Pour notre association, il est essentiel que les familles adoptantes puissent construire leur projet à partir d’informations fiables, dans un climat de confiance réciproque avec les autorités en charge de l’adoption. C’est uniquement dans ce cadre que peut se construire une compréhension des mécanismes et des enjeux de l’adoption, s’affiner une éthique personnelle responsable et engagée dans le respect des conventions (voir le problème du Cambodge (5)).
A l’heure actuelle, l’AFA continue de privilégier une politique de non-information : les familles engagées dans des procédures avec différents pays (Cambodge, Vietnam, Thaïlande, Madagascar, Russie…) ont toutes les peines du monde à obtenir des informations sur l’avancée des dossiers. Aucun renseignement n’est donné sur le nombre de dossiers envoyés dans les pays d’origine, l’état d’avancement de ces dossiers. La seule information disponible est le nombre total de demandes déposées (voir nos propositions de gestion des listes d’attente).
En avril 2008, une pétition rassemblant plus de 9200 signatures a été remise à l’Elysée. Elle demandait que le président Sarkozy tienne ses engagements en matière de transparence de fonctionnement de la structure AFA. La mobilisation des adoptants, n’a, semble-t-il, pas été entendue.
Le manque d’empathie de la structure AFA à l’égard des familles a souvent été relevé
Le 7 octobre dernier, les familles postulant pour le Mali ont appris que 128 dossiers avaient été retenus par les autorités de ce pays. Dans le même communiqué, l’AFA indique que seuls les heureux élus sélectionnés par le Mali seront informés dans un délai d’un mois. Quid des autres postulants ? L’AFA imagine-t-elle que les adoptants vont guetter leur courrier, jour après jour, jusqu’au moment où ils devront accepter l’idée qu’ils n’ont pas reçu de courrier et que donc ils n’ont pas été retenus ?
Depuis février dernier, sous des prétextes scabreux, l’AFA tente d’imposer une limitation des candidatures à deux pays « sur listes de demandes », ce qui revient du point de vue des postulants à « sélectionner (6) » les dossiers. Une des raisons avancées par l’AFA : les familles doivent apprendre la langue d’origine des enfants… Quand on connaît le contexte de l’adoption internationale aujourd’hui, on trouve bien renseigné celui qui peut dire s’il vaut mieux apprendre le russe ou le malgache.
L’objectif semble clairement de faire diminuer le nombre de demandes pour chaque pays et de réguler ainsi le mécontentement des adoptants face au manque de résultats de la structure.
Devant un bilan aussi négatif, les associations qui se battent pour que l’opérateur public agisse dans la transparence et le respect des pays d’origine et des candidats, ne pourraient comprendre que les différentes autorités concernées maintiennent en fonction la direction sortante de l’AFA.
Nota : afin de ne pas alourdir le billet, les notes n’ont pas été détaillées, vous pouvez télécharger la version intégrale du billet ICI.
Oh secours !!!!
Alors qu’il est clairement démontré que Madame de choisel est nocive pour l’adoption, on s’apprête à la réélire comme directrice.
Depuis 3 ans n’avons nous pas assez subit l’incompétence et le dédain de Me De Choisel et de Mr Nicolin ?
Est ce rééllement nécessaire de renouveller cette catastrophe ?
J’espére de tout coeur que l’on trouvera une autre solution.
Anne Gourdin
Mme de Choisel annonce « L’Agence Française de l’Adoption est une chance pour l’adoption »… soit des chiffres et une rentabilité ??? Ne serait il pas préférable qu’elle puisse dire que l’AFA est une chance pour réunir des familles et rendre des enfants et des parents heureux ?? Outre la communication, il lui manque certainement une certaine humanité…
NON AU RENOUVELLEMENT DU MANDAT DE MME DE CHOISEL… et OUI AU RESPECT DES DROITS DE L’ENFANT !
Ce n’est pas possible ! On ne peut pas élire Laure de Choiseul une deuxième fois alors qu’elle a fait la preuve de son incompétence depuis le départ !!!
Seul un changement de direction pourrait éventuellement (je l’espère en tout cas !) faire évoluer l’AFA dans la direction pour laquelle elle avait été créée au départ, à savoir une facilitation des adoptions et donc une augmentation de leur nombre.
le rapport Colombani a clairement démontré l’incompétence de l’AFA et de sa directrice. Pour masquer ces insuffisances et son manque d’ouverture d’esprit envers les pays d’origine des enfants, l’AFA se retranche derrière des quotas imaginaires et fait preuve d’un manque d’enthousiasme évident à réunir des enfants et des parents.
Qu’on mette enfin une personne compétente, humaine et diplomate à la tête de l’AFA et que cet organisme travaille enfin pour faciliter l’adoption et non le contraire.
comment peut on remettre à la tête de l’AFA un « tandem » qui avance en marche arrière et qui a prouvé son incompétence! le rapport colombani a bien mis en évidence cette incompétence et ces dysfonctionnements. Quand vous appelez le « PIR », on ne sait vous donner de réponse, sauf : « allez voir sur le site internet de l’AFA »!! il n’y a aucune info.
Pour exemple, le déplacement de Mme Marcon au VN en juin, dont nous attendons toujours le compte rendu…Toujours pour le VN, quand on voit le nombre d’orphelinats accrédités par l’AFA et le nombre d’orphelinats autorisés à faire des adoptions internationales, on peut se poser des questions.
et le VN est un exemple parmi tant. il suffit de voir encore récemment comment les postulants au Mali ont été traités. C’est honteux d’un organisme public.
Aujourd’hui, on se demande clairement si la mise en place de l’AFA n’est pas là pour réduire volontairement le nombre d’adoptions internationales.Il n’avait pas été annoncé que l’AFA devait doublé les adoptions internationales et être la 3eme voie pour l’adoption?? Foutaise!
j’espère sincèrement qu’une autre équipe, compétente, humaine et diplomate pourra reprendre les commandes de l’AFA.
C’est cool d’être patron de l’AFA, on peut :
1. ne rien dire – ou le moins possible – à ses actionnaires » (l’état, les départements etc) – pas de pilotage, absence de convention d’objectifs, rapport Colombani pages 36 et 37,
2. gaspiller leur argent – les ateliers thématiques de l’AFA qui ne peuvent concerner que les parisiens et ne sont pas dans sa mission – rapport Colombani page 251,
3. snober ses partenaires (les pays d’origine) – absence remarquée de l’AFA au colloque sur l’adoption organisé par l’Inde en 2007 – rapport Colombani page 243,
4. favoriser des amis ou des gens qui ont des moyens de faire pression – comment expliquer autrement les passe-droits pour les adoptions au Cambodge en 2007 – rapport Colombani page 245,
5. se satisfaire de résultats lamentables malgré un budget confortable – d’après le rapport Colombani, page 250, l’agence adapte l’adoption internationale à ce qu’elle estime « suffisant » en termes de charge pour elle-même (vous y croyez ?!),
6. mentir à ses usagers (clients ? ils paient des impôts pour ce « service ») – invention de quotas, mensonge relevé par le rapport Colombani page 244 et confirmé (!) par madame de Choiseul, le flagrant délit : dans le Parisien, le 30/04/07 » Les Vietnamiens nous imposent un quota de 200 dossiers et on a reçu 1563 candidatures en quelques jours ! » puis dans le Télégramme le 31/03/08 soit APRES la sortie du rapport Colombani : « Quant aux quotas, il n’y en a pas. »,
7. mal les informer – fiche de l’Inde qui laisse supposer depuis plus d’un an que l’AFA est accréditée dans ce pays, erreur signalée à plusieurs reprises par plusieurs intervenants différents et jamais corrigée, ce n’est qu’un exemple,
8. tenter de les dissuader de lui confier leur dossier pour avoir moins de travail – invention de critères qui n’existent pas dans les pays d’origine, les témoignages abondent malheureusement sur tous les groupes de discussion consacrés à l’adoption, limitation (contraire à sa convention constitutive) à deux du nombre de pré-dossiers possibles en liste d’attente,
9. et les traiter comme de la (bip) – tirage au sort de mars 2007, conversations téléphoniques parfois surréalistes (« j’espère pour vous que vous êtes stérile » s’est entendu dire une candidate à l’adoption au Mali), sont humains les gens qui bossent à l’AFA ?
L’Agence Française de l’Adoption est une chance pour l’adoption.(Laure de Choiseul, Le Parisien, 30 Avril 2007). Une chance pour l’adoption vraiment ? Ou une chance pour Laure de Choiseul ?
GRRRR
IMA.
On peut craindre le « PIR » encore une fois : pas d’information, pas d’accompagnement des candidats qui doivent attendre et se taire.
Pendant ce temps, ce GIP reçoit des subventions conséquentes sans obligation de résultats : il est bien le seul dans le paysage.
Reconduire l’équipe actuelle reviendrait à confirmer la volonté politique de tuer l’adoption en France.
Rolande.
En trois années de mandat, Mme de Choiseul, malgré un budget de 4M d’Euros par an, 30 personnes dédiées à l’adoption internationale et le soutien politique du gouvernement :
1. n’a pas su développer la coopération nécessaire avec les pays concernés. Mieux de cela, elle s’est inscrite dans une tradition néo-colonialiste qui a largement contribué à dégrader nos relations internationales et à la réduction significative des adoptions en France (-20{06029a1aca5709a3e39445ff5fed903a7dc7dd6becab3fd2c91146de53a862d2} quand l’Italie enregistre une hausse de +9{06029a1aca5709a3e39445ff5fed903a7dc7dd6becab3fd2c91146de53a862d2}).
2. n’a pas su prioriser ses actions conduisant à ne pas dédier les ressources nécessaires aux principaux pays confiants des enfants
3. n’a pas su mettre en place un processus clair d’intermédiation laissant aux adoptants la « gestion » financière de l’adoption contrairement aux dispositions légales prévues
3. a mis en place une stratégie de communication avec les adoptants tout à fait inacceptable & inhumaine(tirage au sort / non information voire désinformation)
Un constat d’échec non pas de l’organisation mais de sa Direction doit être souligné (et l’a été notamment par le brilant rapport rédigé par Mr Colombani) et les conséquences doivent être tirées le plus rapidemment possible. L’heure n’est plus aux amitiés politiques mais à l’efficacité et à la reconstitution des liens internationaux.
Comment peut on reconduire une équipe qui là ou elle passe fait trépasser l’adoption internationale. Quand sait que rien qu’en Asie des centaines d’enfants essaient de survivre dans les orphelinats et que l’on voit la mauvaise volonté de l’AFA à faire avancer les choses, sous couvert du « bien de l’enfant », il y a de quoi êtrer évoltée par cette annonce. Il y quand même un rapport conséquent qur l’incapacité de l’AFA à fonctionner, à aider enfants et parents. S’il vous plait, ne reconduisez pas une équipe qui de toute évidence veut limiter au maximum les adoptions internationales.
Depuis sa création, l’AFA, par la voix de sa directrice, Mme Laure de Choiseul, accumule les mensonges et traite avec mépris les milliers de familles en attente d’un enfant.
Elle a par exemple prétendu que certains pays imposaient des « quotas » d’enfants adoptables (Vietnam, Cambodge), restreignant ainsi inutilement la transmission des dossiers aux pays concernés. Elle utilise des procédés totalement illégaux, en demandant par téléphone aux familles figurant sur plusieurs listes d’attente de se désister. Elle a instauré un « tirage au sort » (par huissier !) des dossiers pour le Vietnam.
Le rapport Colombani a épinglé les nombreux abus de pouvoirs et l’incurie de l‘AFA.
Depuis la parution de ce rapport complet et très documenté, rien n’a bougé. Bien pire, l’AFA, loin de faire amende honorable, enchaîne les abus de pouvoir en imposant chaque jour de nouvelles restrictions et critères de sélection des dossiers qui lui ont été confiés. Ce qui est parfaitement illégal et contraire à ses statuts.
L’AFA n’a plus aucun crédit auprès d’une grande majorité d’adoptants.
Son équipe dirigeante se caractérise par sa maladresse, son incompétence et son dédain pour les familles adoptantes, mais également et surtout pour les enfants. Que penser en effet d’une Laure de Choiseul qui parle de « stocks » dans les médias pour évoquer les enfants en attente d’adoption ? Que dire de M. Nicollin qui, toujours dans les médias, traite les adoptants français de « pingres » ?
Cette situation est révoltante et il faut que cela se sache.
Il ne s’agit pas de détruire une structure péniblement mise en place par l’AFA et de prendre le risque de repartir de zéro. Il s’agit de placer à sa tête des personnes COMPETENTES.
Mme Laure de Choiseul et de son équipe dirigeante doivent être remplacés.
La direction de l’AFA reconduite, c’est aussi la politique de la France en manière d’adoption qui est reconduite. L’AFA été présentée lors de sa création comme la « troisième voie » de l’adoption, pour faciliter le parcours des adoptants souvent refusés par les OAA (1ère voie) ou qui faisaient face à des procédures individuelles souvent compliquées (2ème voie).
Or la mise en place de l’AFA a drainé des budgets publics (énormes du point de vue des résultats) qui auraient sans doute été mieux utilisés par les OAA, les seuls véritables acteurs ayant une expérience terrain dans les pays d’origine.
Pire, les autorités françaises comme les ambassades ou la Mission de l’Adoption Internationale (maintenant SGAI), déjà réticentes face à l’adoption individuelle et ses soi-disant dérives, en ont profité pour se décharger complètement sur l’AFA. Une personne désireuse d’adopter dans un pays où l’adoption individuelle reste théoriquement possible, lorsqu’elle se met en contact avec le SGAI, se voit répondre qu’il faut maintenant qu’elle s’adresse à l’AFA, qui est comme on le sait surchargée. De fait, l’adoption individuelle est maintenant rendue inaccessible par la France, y compris dans des pays d’origine où pourtant elle fonctionne bien vers les autres pays occidentaux.
Ainsi, reconduire la politique de la « troisième voie » de l’AFA et sa direction, c’est assurer :
1) d’une part qu’il n’y aura pas plus d’adoptions par les OAA qui sont gérées bénévolement et manquent de ressources, 2) d’autre part qu’il y aura MOINS d’adoptions individuelles, puisque la France les bloque,
3) et enfin que l’AFA elle-même fera moins d’adoptions qu’initialement prévu, puisque le comportement de ses dirigeants crispe les relations à la fois avec les pays d’origine (on l’a vu pour le Brésil) mais aussi avec les adoptants et le corps diplomatique français.
Le prochain bilan de l’adoption en France ne sera pas fameux !
A quoi a servi le rapport de M. COLOMBANI, tant de pages pour expliquer la situation catastrophique de l’adoption et une gestion plus que douteuse de l’AFA ! et aujourd’hui on laisserait Mme DE CHOISEUL poursuivre sa débacle ! l’AFA n’a plus une année et les administrateurs de l’AFA doivent maintenant rendre des comptes. Quand je pense qu’ils osent eux parler d’éthique…Il faut enfin que l’AFA soit gérer par des personnes connaissant parfaitement le monde de l’adoption. je croyais que cette nouvelle équipe gouvernementale allait faire ce qu’elle dit ?!!! Pour l’instant elle a dit ce qu’elle allait faire Alors garder l’équipe de Mme LDC va à l’encontre de ce qui a été dit !!
Allez je fais une petite prière ce soir..
Madame de Choiseul prône la transparence de l’organisme d’Etat qu’elle dirige (Libération du 19 septembre 2006), dit que l’AFA est une chance pour l’adoption (Le Parisien du 30 avril 2007), rajoute qu’elle est guidée par un fil directeur : la nécessité de placer l’humain au centre de ses préoccupations (Discours d’inauguration de l’AFA de mars 2006), se dit irréprochable avec le choix de l’organisation d’un tirage au sort pour les dossiers VN (Le Parisien du 30 avril 2007)… ce sont de très belles intentions. Mais sans même vraiment y regarder de plus près, on se rend compte que Madame de Choiseul pratique le mensonge en lieu et place de la transparence, dirige une institution qui est tout sauf une chance pour les adoptants, ne place qu’elle-même au centre de ses préoccupations et doit être irréprochable mais probablement dans des domaines qui nous sont inconnus (en ski ? en skate ? en tricot ?… pardon, je m’égare).
Bref, aujourd’hui le Conseil d’Administration de l’AFA va probablement faire une belle boulette en renouvelant le mandat de Madame de Choiseul à la tête de l’Agence, pour 3 ans en plus !!!
Comme le disait à peu près mon pote Arthur Schopenhauer : l’inculte dans un domaine n’est pas seulement incompétent en ce domaine, il a aussi une tendance naturelle et décidée à l’erreur. Et j’ose rajouter en plus de tout cela, un penchant presque inné au mépris des autres.
Par pitié, mettez-nous des personnes qui y connaissent un peu quelque chose en matière d’adoption !
L’AFA est un GIP, il doit donc être conforme aux règlesdes GIP dont voici un extrait
« Les GIP sont donc créés :
> Pour développer des coopérations entre collectivités
publiques et/ou des partenaires privés en assurant la représentation
majoritaire des intérêts publics dans les instances
de délibération ;
> Pour poursuivre des objectifs d’intérêt commun ;
> Pour mettre en commun des moyens émanant de partenaires
différents (partenariat adapté avec la présence d’au
moins une personne morale de droit public) ;
> En fonction d’un périmètre géographique défini ;
> Pour une durée déterminée (avec possibilité de
prorogation) ;
> Avec un contrôle précis par la présence d’un commissaire
de gouvernement, d’un contrôleur d’État et la compétence
de la Cour des comptes sur sa gestion.
> En conclusion : le GIP fournit l’instrument juridique d’une
coordination et d’une concentration de moyens provenant
d’un panel ouvert d’acteurs publics et privés essentiels, tout
en garantissant, eu égard aux modes d’organisation et de
fonctionnement propre à cette structure juridique, la préservation
de l’intérêt public. »
Il serait donc souhaitable que les instances sensées le contrôler , notamment sur sa gestion et sur la manière dont il doit répondre à ses objectifs fassent leur travail.
Cela ne semble pas être le cas aujourd’hui au regard des résultats (ou plutôt non-résultats) de l’AFA.
La leçon doit donc en être tirée au plus haut niveau.
Cela ne semble pas en être le cas et c’est juridiquement dénonçable, pour le moins.
Je ne comprends pas que l’on veuille reconduire une direction qui a clairement fait part de son incapacité à améliorer l’adoption internationale, à s’implanter dans les pays (ex: le brésil où seuls les oaas sont habilités) et diffusant peu d’informations aux adoptants….
Si l’on veut tuer l’adoption internationale en France, c’est le plus sûr moyen!!!!
Pitié, pour tous les futurs adoptants, changez de direction et intégrez un peu plus les associations de parents adoptants dans le comité directeur….
Par Pitié non, plus Madame de Choiseul et son pote. Chaque fois qu’ils partent négocier avec un nouveau pays, tout devient catastrophique. Cette femme devrait être remplacée par Monsieur Colombani qui lui au moins a eu la correction faire un vrai rapport équilibré entre les avis des futurs adoptants ou adoptants et les instances existantes (DASSES).
De plus, l’accueil réserve aux pauvres futurs adoptants change tous les jours. Il suffit d’appeler deux fois de suite pour ne pas avoir les mêmes renseignements.
Cette dame prône une pédagogie auprès des adoptants,pourquoi pas mais encore faut il éviter l’écueil de faire la leçon lorsque soit même l’on ne connait pas vraiment son sujet.
Alors par pitié, nous voulons du changement. Proposons les postes a de vrais spécialistes, impliqués dans le domaine humanitaire et plus particulièrement celui de l’adoption.
L’AFA n’est pas un ministère pour planquer ses copains.
Montrez-nous que vous voulez apporter une vraie réponse dans le respect des relations entre futurs adoptés et adoptants avec la nomination de vrais professionnels.
Et pourquoi pas nous proposer des candidatures où les adoptants pourrait choisir qui pourrait les représenter.
Si Monsieur Colombani se présentait je serai partant pour lui offrir ma voix.
Pour des raisons diverses mais toutes liées à l’adoption, j’ai rencontré quelquefois M. Nicollin et Mme de Choiseul. Le premier ne m’a pas surprise, ce monsieur est un homme politique très occupé et son temps est précieux, bref, je pense qu’il avait oublié l’ensemble de notre entretien moins d’un millième de seconde après notre RV.
Et ça n’est rien à côté de ses innombrables interviews où éternellement chacun peut l’entendre revendiquer ses connaissances dans l’adoption parce que figurez-vous ma bonne dame, luiiii aussiiii il a adoptéééééé (c’est drôle d’ailleurs, personne ne lui demande jamais de détails sur ses adoptions à lui, par exemple combien de temps à pris chaque adoption? Ce serait pourtant bien instructif).
J’espère qu’un jour il aura la décence de remercier ses enfants adoptés, il leur doit certainement une bonne partie de sa carrière (n’oubliez pas, luiiii il saiiiit, donc quand on cherche un directeur ou/et un Président ou/et un grand chef sioux à mettre à la tête de la dernière entité créée pour « faciliter » les procédures d’adoption, bingo, c’est Nico qui s’y colle. Et il est content le Nico parce qu’entre nous, c’est sympa un boulot qui rapporte et pour lequel on n’a jamais de comptes à rendre.
Quant à Mme de Choiseul… elle m’a tout simplement terrifiée et terriblement attristée, vraiment. Car à chaque fois tout au long de ces entretiens, je n’ai pu me défaire de l’impression que cette femme ne croyait pas dans le fondement même de l’adoption à savoir: Donner des racines à un enfant qui n’en a pas. Ce n’est pas que cette personne ne sait pas de quoi elle parle, c’est pire, elle croit savoir.
A aucun moment elle n’a réellement écouté les propos des uns et des autres, elle « savait ».
De cette (mé)connaissance (dé)coule tout le reste… Et quelS resteS.
Les témoignages de plus en plus nombreux sur le net relatant les voyages de Mme de Choiseul au Vietnam (accompagnée devinez de qui? M. Nicollin bien sûr), au Cambodge, à Madagascar etc sont parfois tellement incroyables que l’on à peine à y croire.
Je ne citerais que quelques exemples de leurs pratiques très personnelles: Annuler les rendez-vous avec les autorités compétentes (si possible une heure avant), offrir des tapis de souris dans un orphelinat où les enfants ont faim, humilier une directrice d’orphelinat par mépris des coutumes locales etc etc… Mais aussi leur grande spécialité: Faire croire à certaines familles qu’ils vont s’occuper de leur dossier et quand les dites familles vérifient (parfois en allant sur place dans le pays) et bien non c’est faux, le dossier est toujours là où il était et ce sont les familles qui parviennent, seules, à finaliser leur adoption.
3 ans de plus avec Mme de Choiseul et M. Nicollin? C’est à la fois triste, pathétique et honteux. Et M. Colombani dans tout ça? Lui qui sait « pour de vrai », qu’en dit-il?
Bravo pour tous ces commentaires qui démontrent l’incompétence de l’AFA. J’y rajoute ma propre expérience: je passe par l’AFA pour envoyer à l’ICBF colombien des pièces supplémentaires dans mon dossier. L’AFA me téléphone pour me signaler qu’il manque la désignation de mon traducteur. Cette pièce y étais mais c’était le seul document écrit en espagnol. Je soupçonne donc que mon correspondant ne savait pas parler espagnol, ce qui est ennuyeux quand on gère la Colombie …
A mon avis, il eut été plus efficace de financer et professionnaliser les OAAs existantes que de créer cette couteuse AFA, qui n’a toujours pas démontré son utilité par rapport à la défunte MAI.
D’un côté, Rama Yade et Nadine Morano font des annonces pour les futures réformes d’amélioration de l’adoption et de l’autre on reconduit dans leur fonction Mme De Choisel et Mr Nicolin après un bilan désastreux de l’AFA!!!
ça fait maintenant deux ans et demi que je navigue à vue avec mon deuxième projet d’adoption, un tirage au sort pour le Vietnam, des renseignements fantaisistes voir contradictoires quand on téléphone à l’AFA, un site qui n’informe pas (pas de retour sur le voyage de Mme Marcon au Vietnam en juin dernier, aucune annonce de la fermeture prochaine d’un orphelinat accrédité, info donnée dans un article américain et vérifiée après que les personnes en attente dans cet orphelinat demandent des explications, pas d’indications si autres orphelinats accrédités), quota imposé par l’AFA et non par le Vietnam, LDC brandit le mot éthique mais autorise à certains d’adopter au Cambodge en servant de testeurs de pmr (édifiant!), une conversation de 30 minutes avec toute une batterie d’argument pour m’inciter à renoncer à un projet pour la Bulgarie, de nouveaux dossiers pris pour la Mongolie sans que cela soit mentionné sur la fiche, la liste est déjà longue rien que pour mon parcours et toujours aussi surréaliste pour d’autres pays.
Qu’y a-t-il de si réprobateur à adopter un enfant pour se donner tant de mal à faire foirer l’adoption internationale.
Pourquoi se bornent-ils à rester sur leurs idées de il y a trop d’agrément en France et il y a moins d’enfants adoptables, alors que dans un même temps les autres OAA fonctionnent beaucoup mieux avec nettement moins de moyens.
Epargnez-nous ce désastre, mettez des personnes connaissant le sujet, humaines, compétentes et ayant une réelle envie que ça marche, à la tête de l’AFA.
Pour le bilan de l’AFA, il suffit de voir ci-avant.
Pour l’avenir, un nouveau pays est en train de réouvrir (le Népal), et l’AFA, accréditée en octobre, se permet d’annoncer une réouverture effective « courant 2009 ». Je conçois qu’il y ait des formalités à remplir, mais qui lui fixe des objectifs en termes de délais, d’orphelinats à investir, d’adoptions à concrétiser chaque année ? Au regard du bilan au Vietnam et en Russie, on peut s’attendre à un démarrage plus que laborieux, sans considération aucune pour les enfants qui s’entassent dans les orphelinats depuis la fermeture du pays, et des adoptants qui (selon l’AFA) ne seraient pas à un ou deux ans près.
De grâce, soyez cohérents avec votre annonce de relance d’une politique de l’adoption : changez la direction de l’AFA pour repartir sur de bonnes bases et obtenir la confiance des adoptants, et mettez-leur la pression !
Avec un bilan aussi mauvais que celui de LDC, je serais licenciée dans mon entreprise.Et on parle de la reconduire à son poste!!!
Non, il faut nommer quelqu’un qui connaisse et qui comprenne vraiment le monde de l’adoption
Je suis très inquiète pour l’avenir de l’adoption internationale en France
La mise en place de l’AFA a ralenti toutes les procédures. Les erreurs diplomatiques ont même abouti à des blocages comme au Brésil où l’AFA n’est pas encore accréditée. Pour le Vietnam et la Russie, pays fonctionnant avec une liste d’attente de l’AFA, on est loin du compte quand au nombre de dossiers traités par an. Chaque fois, l’AFA se retranche derrière les pays d’origine pour expliquer son peu d’afficacité. C’est un problème de direction et de statut car les rédacteurs auxquels j’ai eut affaire font de leur mieux. Mais ils ne sont pas en mesure de proposer un réel accompagnement des familles, ni de défendre les dossiers des français à létranger. L’AFA n’est qu’un gros centre de tri pas très performant.
Mme Laure de Choiseul a été élévée à la dignité de Chevalier de la légion d’honneur le 13 juillet 2007. Sans commentaire…